"J'ai un arbre à planter."

 

Marrakech - Mardi 14 mars 2011

 

Moi qui croyais fuir les averses de Bruxelles, je me retrouve sous les pluies de Marrakech.

Je marche vite en évitant d'éborgner les passants trempés avec mon parapluie neuf de chez Marjane.

Evidemment, personne ne pense à emmener un parapluie dans sa valise, ça laisserait moins de place pour les tongs et la crème solaire.

Bien que ça puisse paraître surréaliste d'acheter ce genre d'accessoire, ici, au Maroc, après trois jours de pluies j'ai du m'y résigner.

 

Quand je suis sortie de l'avion, face à un Menara aeroport aux alcoves gorgeant de soleil,

je ne pouvais pas prévoir que deux jours plus tard, j'allais patauger dans l'avenue Momamed V sous un parapluie marrakchi made in china.

 

Ce taux d'humidité est un coup à faire tomber une grenouille de son échelle barométrique.

Moi, je vous le dis, si ça continue, les piscines du Mamounia vont être en crue!

 

Malgré l'eau brune qui s'engouffre dans mes chaussures légères, je m'efforce de voir les chose du bon côté; je suis au Maroc et la grande Aventure a commencée quand j'ai posé

le pied sur le sol de Marrakech, et qu'il soit posé dans le sable ou dans une flaque,

ce pas là c'est pas rien...